Revolution | Originum
Par : llbartabacll
Genre : Science-Fiction , Action
Status : Terminée
Note :
Chapitre 3
Publié le 25/02/15 à 13:00:25 par llbartabacll
#2 : Renaissance
311 ème Cycle – An 434
"Trois-cents onzième Cycle – An quatre-cents trente-quatre – Entrée Numéro quarante-deux :
Le Sujet cent vingt-six identifié Jake Kandless, vingt-huit ans, d’origine Américaine, semble ne plus subir de chocs post-traumatiques pendant son état comateux. Sa blessure par balle, touchant sévèrement le lobe temporal, se résorbe peu à peu. L’hippocampe, touché par le projectile, a donné une perte partielle de la mémoire que le cerveau essaye de récupérer. La puce de contrôle placé dans son cerveau maîtrise parfaitement l’activité de ce dernier. Malgré une forte activité régulière, son cerveau ne devrait pas prendre le dessus sur la puce. Son réveil idéal est estimé au trois-cents douzième Cycle, il sera prêt pour l’opération. "
312 ème Cycle – An 434
"Il est temps de revenir à la vie" entendis-je traverser dans mes oreilles. En ouvrant les yeux, la lampe, suspendue au-dessus de moi, me brula les yeux. La table d’opération, qui me servait de lit, se mit à se dresser à la verticale. Je fis alors la rencontre d’une personne, vraisemblablement un médecin ou un scientifique au vu de son accoutrement entièrement composé de blanc.
"Vous vous prénommez Jake Kandless, vous êtes âgé de vingt-huit ans m…
- … Qui êtes-vous ? rétorquai-je en le coupant. "
Le médecin, apparemment inattendu à ce que je réponde, se retourna quelques secondes vers une vitre teintée de noir. Il se mit à pianoter sur son clavier et, c’est alors, que j’oubliai complètement ce que je venais de dire, comme si un trou de mémoire venait de me frapper soudainement. "Recommençons… Vous vous prénommez Jake Kandless, vous êtes âgé de vingt-huit ans mais pour nous, vous n’êtes que le Sujet cent vingt-six. Une batterie de test va être subie sur vous. Dirigez-vous vers la pièce qui vous est indiqué. " s’exclama l’homme.
Les sangles aux poignets et aux chevilles se détachèrent, me permettant de poser pieds à terre. Dans une démarche quasi-robotique, je me mis en direction du lieu indiqué. Les couloirs métalliques étaient peuplés de seulement quelques personnes dont je ne prêtais aucune attention. La porte menant à la pièce s’ouvrit à mon arrivée et se referma une fois passé à l’intérieur. Une voix commença à répéter en boucle "Veuillez patienter ! " jusqu’à ce qu’un individu, immaculé de sang, entra à son tour dans la pièce. Il semblait avoir été torturé au vu des multiples coupures qu’il portait. "Test Numéro un : Voyons ce que vous valez Sujet cent vingt-six. " émit la voix dans le haut-parleur. C’est alors que mes bras se mirent soudainement derrière mon dos et les sangles aux poignets se scellèrent entre elles. J’étais dans l’incapacité d’utiliser mes poings alors que l’individu se mit à m’asséner des coups. J’évitai toutes ces attaques avant même qu’il ne commence le geste. Un seul coup de pied repoussa l’individu de l’autre côté de la pièce. C’était maintenant au tour de mes chevilles de se sceller alors que mes poignets se libéraient. L’individu courut vers moi tout en continuant de mettre des coups. Je stoppai, sans difficulté, ses poings que je tins fermement dans mes paumes. La pression exercée était tellement forte que l’individu hurla de douleur. Un coup de poing l’acheva de le mettre à terre.
La voix se mit de nouveau à parler. "Parfait, passons au Test Numéro deux : Achevez-le. " m’ordonna-t-elle. Un pistolet fit alors son apparition sur un présentoir sortant tout droit du sol. Je récupérai l’arme ne contenant qu’une unique balle à l’intérieur et me mis à côté de l’individu étendu sur le sol. Sans hésiter une seule seconde, je tirai la balle directement dans son crâne. Soudainement, des flash-backs me revinrent à l’esprit. Je vis brièvement les secondes qui avaient précédé ma fin en Afghanistan… Je lâchai brusquement l’arme, me mettant à regarder tout autour de la pièce. Je remarquai que l’une des quatre vitres ne paressait pas identique. Je me jetai dessus en frappant de toutes mes forces. La vitre commença à se fissurer quand une décharge se déclencha dans mon cerveau. Je tentai de résister mais en vain, je tombai tel un poids mort sur le sol.
"[…] Il représente un trop gros risque pour l’opération. Son cerveau ne cesse de lui remémorer ses souvenirs perdus. Il faut en mettre un terme.
- Attendez, s’exclama une femme, je souhaiterais le tester plus… profondément.
- Vous êtes consciente que la puce ne fonctionne pas sur ce sujet ?
- C’est vous le scientifique. Vous savez comment elle fonctionne alors faîtes en sorte que ce soit le cas !
- Mais…
- Ne me suis-je pas montré assez claire ? dit-elle en l’empoignant par le cou.
- Tr-Très claire… répondit le scientifique en suffoquant. "
314 ème Cycle – An 434
"Trois-cents quatorzième Cycle – An quatre-cents trente-quatre – Entrée Numéro soixante-sept :
La puce de contrôle implémenté dans le Sujet cent vingt-six a été poussée au maximum de ses capacités. Cela donne une instabilité encore plus difficile à gérer, le cerveau réagissant fortement à cette montée en puissance. Aucuns sujets ne se sont montrés aussi résistant au traitement. Sa mise à mort serait la meilleure solution selon moi mais le haut commandement refuse cette décision… Ce choix risque de leur coûter cher… "
Je repris mes esprits dans un grand hall plongé dans le noir. Je pouvais apercevoir que plusieurs dizaines voire centaines de personnes étaient toutes alignées en rang, tel un jeu d’échec en début de partie. Les spotlights au plafond se mirent un par un à s’allumer jusqu’à arriver à une estrade où plusieurs personnes étaient déjà présentes dessus. Une femme se mit à parler.
"Aujourd’hui est le jour où le monde se souviendra que c’est à ce moment précis que tout aura commencé. Les deux Guerres Mondiales ou encore les attentats du onze Septembre deux mille un ? Non non non… Cela va bien plus loin… La Terre se souviendra de ce jour comme celui du début d’une nouvelle ère. Une ère où l’avancée technologique aura tellement bondie en avant que les vingt précédents siècles paraitront comme une vaste blague pour le peuple de cette planète. Les humains ne seront peut-être pas prêts pour ça mais cela n’est pas un problème, ils n’auront pas d’autre choix que de nous suivre… Ou bien de mourir… Ceci n’est que le commencement mais cela signera l’avènement de notre règne… Celui de Genesis ! "
Tous les soldats, y compris moi-même, se mirent en route vers des capsules de lancement. Etonnement, la surveillance autour de moi était plus nombreuse que pour les autres, j’avais compté quatre personnes. Nous passâmes devant plusieurs salles où nous pouvions voir, à travers les vitres, des soldats allongés sur leur table d’opération. Je m’arrêtai brutalement devant l’une d’entre elles, une opération chirurgicale se déroulait devant moi. Des brides de flash-backs passèrent devant mes yeux, je me vis sur la table d’opération, sans toute cette combinaison. Le médecin, qui était le même qu’à mon réveil, introduisit quelque chose dans ma tête.
Je revins à la réalité rapidement. Un des gardes me tapait dans le dos avec l’embout de son arme, il m’ordonnait d’avancer. Je me retournai en quelques millièmes de secondes et écrasai sa tête contre la vitre. Son casque intégral se brisa contre cette dernière, répandant son sang contre mon armure. Les trois autres se mirent à tirer mais j’étais déjà en train de fuir. Je courus aussi vite que possible alors que les alarmes résonnaient dans tout le bâtiment. Je passai de justesse sous des portes, qui se fermaient automatiquement pour me couper le passage, jusqu’à arriver dans une impasse.
Plusieurs dizaines de soldats me suivirent de près, tous armés et pointant leur arme vers ma direction. "Lâchez vos armes, je veux voir de quoi il est capable ! " ordonna la voix derrière le haut-parleur. Ils lâchèrent tous leur arme en même temps avant de se ruer sur moi. Le combat était plus difficile de par le nombre et, surtout, au fait que ces hommes avaient les mêmes capacités que les miennes. Les coups étaient incessants mais, soudainement, ils s’arrêtèrent tous et se mirent à reculer, laissant passer quelqu’un. Ces formes généreuses et ce déhanché me permit de comprendre que c’était une femme derrière cette armure. Son casque s’ouvrit pour me permettre de voir son visage. Ce dernier semblait à la fois humain et androïde. Son iris avait une couleur très particulière et totalement unique. Une sorte de tatouage se trouvait, également, au niveau de son menton.
"Je vous reconnais, c’est vous qui avez déclaré ce discours…
- Il t’a fait comprendre ce qui arrivera d’ici peu pour tes concitoyens… Mon nom est Ève, dit-elle en tendant sa main.
- … Qu’est-il arrivé au Président ? "
Rien ne sortit de sa bouche. Elle serra du poing avant de me frapper à l’estomac, me mettant à genou.
"Officiellement, il est porté disparu après une attaque d’insurgés Afghan sur votre base, officieusement… Il est mort.
- Personne ne peut croire à cette version. Les caméras de télévision ont tout filmé !
- La manipulation des médias est aussi facile que d’écraser une fourmi avec son doigt. L’humanité n’a aucune idée de ce qui est vraiment arrivé.
- Pourquoi avoir fait ça ? Pourquoi nous attaquer ? Vous travaillez pour qui ?
- Nous ne travaillons pour personne. Ni pour des groupes ni pour des nations. Nous sommes notre propre nation.
- Votre but est de dominer le monde en tuant des millions d’innocents, c’est cela, n’est-ce-pas ? C’est du déjà-vu.
- Nous ne tuerons que ceux qui oseront se mettre en travers de notre route, les autres pourront être contrôlés.
- Les gens ne se laisseront pas faire, personne ne voudra être sous vos ordres.
- Ils n’auront aucunement le choix, tout comme toi.
- … Pourquoi m’avoir choisi moi et pas les autres ?!
- Les autres ? Ils sont parmi toi en ce moment même… Tous ces soldats sont tes amis, tes connaissances… Ils ne s’en souviennent juste pas. Nous pouvons vous contrôler de n’importe quelle façon, en incrustant seulement des directives dans votre subconscient. Même mort nous pouvons faire de vous nos soldats. C’est même plus facile comme ça… Comme des marionnettes nous choisissons ce que vous ferez, nous choisissons votre destin. On n’échappe pas au futur, Jake.
- Nous sommes peut-être tous des marionnettes à votre service… Mais je ne suis pas comme eux… Et vous le savez… "
Un combat entre Ève et moi s’en suivi. Les coups s’échangèrent à une vitesse folle. Lorsqu’un poing touchait l’autre, ce dernier répondait immédiatement d’une force inouïe. J’arrivai à prendre l’avantage sur le combat à plusieurs reprises. Elle sortit alors son arme que je dégageai aussitôt au loin. C’est alors qu’une forte pulsion au cerveau me mit à terre, hurlant de douleur. "Je n’arrive pas à reprendre le contrôle ! " s’exclama la voix, plus masculine, dans le haut-parleur. "Ceci devrait vous aider. " répondit Ève. Je la vis récupérer son arme à terre et la pointer directement au milieu de mon front. Elle attendit quelques secondes avant de préférer me frapper avec son poing. "Ne le tuez pas ! Il peut encore être utile ! " entendis-je avant de perdre connaissance.
311 ème Cycle – An 434
"Trois-cents onzième Cycle – An quatre-cents trente-quatre – Entrée Numéro quarante-deux :
Le Sujet cent vingt-six identifié Jake Kandless, vingt-huit ans, d’origine Américaine, semble ne plus subir de chocs post-traumatiques pendant son état comateux. Sa blessure par balle, touchant sévèrement le lobe temporal, se résorbe peu à peu. L’hippocampe, touché par le projectile, a donné une perte partielle de la mémoire que le cerveau essaye de récupérer. La puce de contrôle placé dans son cerveau maîtrise parfaitement l’activité de ce dernier. Malgré une forte activité régulière, son cerveau ne devrait pas prendre le dessus sur la puce. Son réveil idéal est estimé au trois-cents douzième Cycle, il sera prêt pour l’opération. "
312 ème Cycle – An 434
"Il est temps de revenir à la vie" entendis-je traverser dans mes oreilles. En ouvrant les yeux, la lampe, suspendue au-dessus de moi, me brula les yeux. La table d’opération, qui me servait de lit, se mit à se dresser à la verticale. Je fis alors la rencontre d’une personne, vraisemblablement un médecin ou un scientifique au vu de son accoutrement entièrement composé de blanc.
"Vous vous prénommez Jake Kandless, vous êtes âgé de vingt-huit ans m…
- … Qui êtes-vous ? rétorquai-je en le coupant. "
Le médecin, apparemment inattendu à ce que je réponde, se retourna quelques secondes vers une vitre teintée de noir. Il se mit à pianoter sur son clavier et, c’est alors, que j’oubliai complètement ce que je venais de dire, comme si un trou de mémoire venait de me frapper soudainement. "Recommençons… Vous vous prénommez Jake Kandless, vous êtes âgé de vingt-huit ans mais pour nous, vous n’êtes que le Sujet cent vingt-six. Une batterie de test va être subie sur vous. Dirigez-vous vers la pièce qui vous est indiqué. " s’exclama l’homme.
Les sangles aux poignets et aux chevilles se détachèrent, me permettant de poser pieds à terre. Dans une démarche quasi-robotique, je me mis en direction du lieu indiqué. Les couloirs métalliques étaient peuplés de seulement quelques personnes dont je ne prêtais aucune attention. La porte menant à la pièce s’ouvrit à mon arrivée et se referma une fois passé à l’intérieur. Une voix commença à répéter en boucle "Veuillez patienter ! " jusqu’à ce qu’un individu, immaculé de sang, entra à son tour dans la pièce. Il semblait avoir été torturé au vu des multiples coupures qu’il portait. "Test Numéro un : Voyons ce que vous valez Sujet cent vingt-six. " émit la voix dans le haut-parleur. C’est alors que mes bras se mirent soudainement derrière mon dos et les sangles aux poignets se scellèrent entre elles. J’étais dans l’incapacité d’utiliser mes poings alors que l’individu se mit à m’asséner des coups. J’évitai toutes ces attaques avant même qu’il ne commence le geste. Un seul coup de pied repoussa l’individu de l’autre côté de la pièce. C’était maintenant au tour de mes chevilles de se sceller alors que mes poignets se libéraient. L’individu courut vers moi tout en continuant de mettre des coups. Je stoppai, sans difficulté, ses poings que je tins fermement dans mes paumes. La pression exercée était tellement forte que l’individu hurla de douleur. Un coup de poing l’acheva de le mettre à terre.
La voix se mit de nouveau à parler. "Parfait, passons au Test Numéro deux : Achevez-le. " m’ordonna-t-elle. Un pistolet fit alors son apparition sur un présentoir sortant tout droit du sol. Je récupérai l’arme ne contenant qu’une unique balle à l’intérieur et me mis à côté de l’individu étendu sur le sol. Sans hésiter une seule seconde, je tirai la balle directement dans son crâne. Soudainement, des flash-backs me revinrent à l’esprit. Je vis brièvement les secondes qui avaient précédé ma fin en Afghanistan… Je lâchai brusquement l’arme, me mettant à regarder tout autour de la pièce. Je remarquai que l’une des quatre vitres ne paressait pas identique. Je me jetai dessus en frappant de toutes mes forces. La vitre commença à se fissurer quand une décharge se déclencha dans mon cerveau. Je tentai de résister mais en vain, je tombai tel un poids mort sur le sol.
"[…] Il représente un trop gros risque pour l’opération. Son cerveau ne cesse de lui remémorer ses souvenirs perdus. Il faut en mettre un terme.
- Attendez, s’exclama une femme, je souhaiterais le tester plus… profondément.
- Vous êtes consciente que la puce ne fonctionne pas sur ce sujet ?
- C’est vous le scientifique. Vous savez comment elle fonctionne alors faîtes en sorte que ce soit le cas !
- Mais…
- Ne me suis-je pas montré assez claire ? dit-elle en l’empoignant par le cou.
- Tr-Très claire… répondit le scientifique en suffoquant. "
314 ème Cycle – An 434
"Trois-cents quatorzième Cycle – An quatre-cents trente-quatre – Entrée Numéro soixante-sept :
La puce de contrôle implémenté dans le Sujet cent vingt-six a été poussée au maximum de ses capacités. Cela donne une instabilité encore plus difficile à gérer, le cerveau réagissant fortement à cette montée en puissance. Aucuns sujets ne se sont montrés aussi résistant au traitement. Sa mise à mort serait la meilleure solution selon moi mais le haut commandement refuse cette décision… Ce choix risque de leur coûter cher… "
Je repris mes esprits dans un grand hall plongé dans le noir. Je pouvais apercevoir que plusieurs dizaines voire centaines de personnes étaient toutes alignées en rang, tel un jeu d’échec en début de partie. Les spotlights au plafond se mirent un par un à s’allumer jusqu’à arriver à une estrade où plusieurs personnes étaient déjà présentes dessus. Une femme se mit à parler.
"Aujourd’hui est le jour où le monde se souviendra que c’est à ce moment précis que tout aura commencé. Les deux Guerres Mondiales ou encore les attentats du onze Septembre deux mille un ? Non non non… Cela va bien plus loin… La Terre se souviendra de ce jour comme celui du début d’une nouvelle ère. Une ère où l’avancée technologique aura tellement bondie en avant que les vingt précédents siècles paraitront comme une vaste blague pour le peuple de cette planète. Les humains ne seront peut-être pas prêts pour ça mais cela n’est pas un problème, ils n’auront pas d’autre choix que de nous suivre… Ou bien de mourir… Ceci n’est que le commencement mais cela signera l’avènement de notre règne… Celui de Genesis ! "
Tous les soldats, y compris moi-même, se mirent en route vers des capsules de lancement. Etonnement, la surveillance autour de moi était plus nombreuse que pour les autres, j’avais compté quatre personnes. Nous passâmes devant plusieurs salles où nous pouvions voir, à travers les vitres, des soldats allongés sur leur table d’opération. Je m’arrêtai brutalement devant l’une d’entre elles, une opération chirurgicale se déroulait devant moi. Des brides de flash-backs passèrent devant mes yeux, je me vis sur la table d’opération, sans toute cette combinaison. Le médecin, qui était le même qu’à mon réveil, introduisit quelque chose dans ma tête.
Je revins à la réalité rapidement. Un des gardes me tapait dans le dos avec l’embout de son arme, il m’ordonnait d’avancer. Je me retournai en quelques millièmes de secondes et écrasai sa tête contre la vitre. Son casque intégral se brisa contre cette dernière, répandant son sang contre mon armure. Les trois autres se mirent à tirer mais j’étais déjà en train de fuir. Je courus aussi vite que possible alors que les alarmes résonnaient dans tout le bâtiment. Je passai de justesse sous des portes, qui se fermaient automatiquement pour me couper le passage, jusqu’à arriver dans une impasse.
Plusieurs dizaines de soldats me suivirent de près, tous armés et pointant leur arme vers ma direction. "Lâchez vos armes, je veux voir de quoi il est capable ! " ordonna la voix derrière le haut-parleur. Ils lâchèrent tous leur arme en même temps avant de se ruer sur moi. Le combat était plus difficile de par le nombre et, surtout, au fait que ces hommes avaient les mêmes capacités que les miennes. Les coups étaient incessants mais, soudainement, ils s’arrêtèrent tous et se mirent à reculer, laissant passer quelqu’un. Ces formes généreuses et ce déhanché me permit de comprendre que c’était une femme derrière cette armure. Son casque s’ouvrit pour me permettre de voir son visage. Ce dernier semblait à la fois humain et androïde. Son iris avait une couleur très particulière et totalement unique. Une sorte de tatouage se trouvait, également, au niveau de son menton.
"Je vous reconnais, c’est vous qui avez déclaré ce discours…
- Il t’a fait comprendre ce qui arrivera d’ici peu pour tes concitoyens… Mon nom est Ève, dit-elle en tendant sa main.
- … Qu’est-il arrivé au Président ? "
Rien ne sortit de sa bouche. Elle serra du poing avant de me frapper à l’estomac, me mettant à genou.
"Officiellement, il est porté disparu après une attaque d’insurgés Afghan sur votre base, officieusement… Il est mort.
- Personne ne peut croire à cette version. Les caméras de télévision ont tout filmé !
- La manipulation des médias est aussi facile que d’écraser une fourmi avec son doigt. L’humanité n’a aucune idée de ce qui est vraiment arrivé.
- Pourquoi avoir fait ça ? Pourquoi nous attaquer ? Vous travaillez pour qui ?
- Nous ne travaillons pour personne. Ni pour des groupes ni pour des nations. Nous sommes notre propre nation.
- Votre but est de dominer le monde en tuant des millions d’innocents, c’est cela, n’est-ce-pas ? C’est du déjà-vu.
- Nous ne tuerons que ceux qui oseront se mettre en travers de notre route, les autres pourront être contrôlés.
- Les gens ne se laisseront pas faire, personne ne voudra être sous vos ordres.
- Ils n’auront aucunement le choix, tout comme toi.
- … Pourquoi m’avoir choisi moi et pas les autres ?!
- Les autres ? Ils sont parmi toi en ce moment même… Tous ces soldats sont tes amis, tes connaissances… Ils ne s’en souviennent juste pas. Nous pouvons vous contrôler de n’importe quelle façon, en incrustant seulement des directives dans votre subconscient. Même mort nous pouvons faire de vous nos soldats. C’est même plus facile comme ça… Comme des marionnettes nous choisissons ce que vous ferez, nous choisissons votre destin. On n’échappe pas au futur, Jake.
- Nous sommes peut-être tous des marionnettes à votre service… Mais je ne suis pas comme eux… Et vous le savez… "
Un combat entre Ève et moi s’en suivi. Les coups s’échangèrent à une vitesse folle. Lorsqu’un poing touchait l’autre, ce dernier répondait immédiatement d’une force inouïe. J’arrivai à prendre l’avantage sur le combat à plusieurs reprises. Elle sortit alors son arme que je dégageai aussitôt au loin. C’est alors qu’une forte pulsion au cerveau me mit à terre, hurlant de douleur. "Je n’arrive pas à reprendre le contrôle ! " s’exclama la voix, plus masculine, dans le haut-parleur. "Ceci devrait vous aider. " répondit Ève. Je la vis récupérer son arme à terre et la pointer directement au milieu de mon front. Elle attendit quelques secondes avant de préférer me frapper avec son poing. "Ne le tuez pas ! Il peut encore être utile ! " entendis-je avant de perdre connaissance.
01/03/15 à 13:54:55
Que de précieux conseils ! Relire ce chapitre à haute voix m'a permis de voir quelques erreurs.
Merci beaucoup !
01/03/15 à 07:38:11
phrases, descriptions*
Les réactions de la chef ennemie sont étranges, aussi. Mais c'est peut-être expliqué plus loin dans le récit.
01/03/15 à 07:25:22
C'est très ambitieux, et donc plaisant à suivre.
À côté, comme évoqué dans mon commentaire précédent, de nombreux soucis minent le texte. Entre autre, dans ce chapitre :
-Beaucoup de répétitions
-Un cruel manque de description, et de nombreux détails oubliés (le fait qu'il porte l'armure, comment s'ouvre l'armure, à quoi ressemble-t-elle...)
-Certaines tournures de phrase sont étranges. Une relecture à voix haute t'aiderait peut-être à t'en rendre compte.
Et je vais en rester là, ce n'est que le troisième chapitre. Tu t'es surement amélioré entre ce départ et la fin du texte ! :sweet:
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